A toi

-Je tourne en rond, je me pose des questions,

Sur la prochaine fois, quand on se reverra,

Je me demande toi, comment tu t’sentiras

Et jusqu’où ce poison te donnera raison.

Doucement il te ronge, traversant tes tissus,

Comme dans une éponge, l’eau s’y serait perdue,

-Mais jusqu’à ton cœur, le chemin est plus dur,

Car il y a comme un mur, émanent la chaleur,

De tout ce que tu aimes, de tout ce que tu es,

Et si la vie est blême, c’est au moins ça de gagné.

-Dans dix ou dans un an, ce n’est pas important,

Mais moi je m’y prépare, avant qu’il soit trop tard,

Tu fuira loin d’ici, loin jusqu’au paradis,

Même si je n’y crois pas, je te verrais là-bas,

Ne penses surtout pas, qu’ici on t’oubliera

Si la fatalité, finis par nous frapper…

-Mais jusqu’à ton cœur, le chemin est plus dur,

Car il y a comme un mur, émanent la chaleur,

De tout ce que tu aimes, de tout ce que tu es,

Et si la vie est blême, c’est au moins ça de gagné.

-Je sais que rien ne dure, et même les blessures,

Finissent par disparaitre, on les cache dans nos têtes,

Pour toujours bien paraître, et ne pas qu’on s’inquiète,

Mais je te le jure, ce sera vraiment dur.

Alors je vais être fort, mais toi, encore plus forte,

Pour le jour où la mort, viendra frapper ta porte.

-Mais jusqu’à ton cœur, le chemin est plus dur,

Car il y a comme un mur, émanent la chaleur,

De tout ce que tu aimes, de tout ce que tu es,

Et si la vie est blême, c’est au moins ça de gagné.

-Alors oui on est triste, alors oui on en pleurs,

On ne veut pas te perdre, mais on ne peut rien faire,

T’arracher un sourire, sentir vibrer ton rire,

Profiter du temps, je ne sais pas combien,

Commençons maintenant, et prenons nous la main,

Car le moment présent, échappe même au temps.